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Vita Latina
L'utilisation de la Bible dans la Psychomachie de Prudence
2003 •
Bruno Bureau
« Le projet poétique des auteurs latins d’épopées bibliques : la place des ekphraseis », dans Manifestes littéraires dans la latinité tardive, colloque international organisé par P. Galand-Hallyn et V. Zarini, Collection des Études Augustiniennes, série Antiquité, 188, Paris, 2009, p. 35-50
Sylvie Labarre
Cet article présente les programmes littéraires des poètes du Nouveau Testament (Juvencus, Sédulius, Arator) et de l’Ancien Testament (Cyprianus Gallus, Claudius Marius Victorius, le Pseudo-Hilaire, Dracontius et Avit de Vienne) du IVe au VIe s. Il montre ensuite, à partir des définitions de l’enargeia par Quintilien, comment les ekphraseis sont le lieu privilégié de la réalisation de ce projet poétique et spirituel, par des exemples empruntés aux auteurs de l’Ancien Testament. La description confère à la narration la vivacité et la netteté d’une perception directe et la déploie sous les yeux du lecteur. Elle peut être louange, hymne ou exégèse.
Revue d’études augustiniennes et patristiques, 64, 2, 2018, p. [243]-285
Une page inédite d’Augustin sur le septième jour de la Création, tirée du s. 229 W
2018 •
Jérémy Delmulle
Editio princeps of a fragment of Augustine’s s. 229 W, on the seventh day of the Creation, the last sermon in a series of seven devoted to the explanation of the Heptaemeron. The existence of this sermon was known until now only by the Indiculus of Hippo. Like the other fragments of this series (s. 229 R-V; s. 229 Q, on the first day, is lost), this sermon reached us essentially through the Expositum in Heptateuchum of John the Deacon, preserved in the ms. Paris, BnF, lat. 12309. The probable knowledge, by Isidore of Seville, of several pieces of the series, also encourages to search in his Expositio in Genesim for other traces of lost passages of the same sermons.
Revue d'Etudes Augustiniennes et Patristiques
L'apprentissage de l'exégèse biblique par Augustin (3)
2005 •
Martine Dulaey
L. Furbetta, Lire la Bible et ‘construire’ un texte poétique : l’exemple de Sidoine Apollinaire (carm. 16,6-39) et d’Avit de Vienne, in M. Cutino, Poésie et Bible aux IVe-VIe siècles, RET Supplément IV, 2017, pp. 147-188.
Luciana Furbetta
In this paper the author presents a study on the poetical inclusion of the biblical matters and themes in Sidonius Apollinaris’ carm. 16 (especially vv. 6-39) and Alcimus Avitus’ de spiritalis historiae gestis, focusing on the same tales and topics.The analysis will show the similarities, the different approaches used by these authors (linked by the same cultural background) and their strategies to include the biblical subjects in the poetical fabric, and also the connection between Poetry and Exegesis.
Un poète latin chrétien redécouvert : Latinius Pacatus Drepanius, panégyriste de Théodose, Bruxelles, 2003 (Collection Latomus, 276), 194 pages, 3 planches.
Anne-Marie Turcan-Verkerk
Le manuscrit Paris BNF lat. 7558, copié dans le second quart du IXe siècle, est le seul témoin connu d’un poème introduit par les mots INCIPIT VERSUS DREPANI DE CEREO PASCHALI, longtemps attribué à Florus de Lyon († vers 860). Cette attribution, qui n’a jamais reçu de justification, remonte à l’anthologie de la poésie latine chrétienne de Georg Fabricius, achevée à Bâle en 1562. Reproduisant l’édition princeps, publiée deux ans plus tôt par les soins de Guillaume Morel, d’un ensemble de poèmes provenant du latin 7558, G. Fabricius avait procédé à un amalgame entre le nom d’auteur donné par l’intitulé du De cereo paschali, Drepanius, et Florus, signature interne de l’un des poèmes anonymes édités par Morel : il avait ainsi créé artificiellement le nom de Drepanius Florus, reçu et accepté par toute la bibliographie ultérieure. Cela n’allait pas cependant sans difficulté, et cette bibliographie, après avoir vu en Drepanius Florus un mystérieux poète du Ve puis du VIIe siècle, s’accorda vers le milieu du XVIIe siècle à reconnaître en lui le diacre Florus de Lyon, dont Drepanius n’aurait été que le surnom — opinion encore imprimée de nos jours. En réalité, Drepanius Florus n’a jamais existé qu’en vertu d’un malentendu créé par G. Fabricius : le manuscrit transmettait des poèmes de Florus de Lyon, et, séparément, un De cereo paschali attribué à Drepanius. Il fallait donc distinguer les deux noms, mais aussi distinguer les deux oeuvres. S’il n’était pas Florus de Lyon, qui était ce Drepanius ? L’histoire littéraire et, plus largement, l’onomastique latine ne connaissent qu’un personnage de ce nom, Latinius Pacatus Drepanius.
Semitica & Classica
Sagesse biblique et sagesse philosophique dans la Consolation de Philosophie et dans quelques commentaires latins du Moyen Âge au chef d'œuvre de Boèce
2019 •
Jean-Michel Roessli
Le Moyen Âge. Revue d'histoire et de philologie
“Les sources de l’"Ovide moralisé" I : types et traitement”
2018 •
Irene Salvo García
Sur les 4300 vers qui forment le livre I de l’"Ovide moralisé", un peu plus d’un tiers – 1600 vers, soit environ 37 % – correspond à la traduction du livre I des "Métamorphoses" d’Ovide. Ainsi, la plus grande partie du livre est originale ou provient d’autres sources. Dans notre étude nous avons conclu qu’environ 43 % à 45 % du livre I peuvent être reliés à la glose à Ovide incarnée par les commentaires latin aux "Métamorphoses". Nous avons constaté, par exemple, que plusieurs gloses du livre I coïncident avec le Commentaire Vulgate (Frank T. Coulson, 1982). Pour compléter la traduction et l’interprétation audelà de la glose, l’auteur de l’"Ovide moralisé" inclut des contenus tirés des mythographes, qui dans le livre I coïncident significativement avec le IIIe Mythographe du Vatican. Enfin, des données tirées du Nouveau Testament et d’autres oeuvres de doctrine chrétienne (12 %) et des sources historiographiques telles que l’"Historia scholastica" ou l’Ancien Testament (8 %) complètent les sources potentiellement utilisées par l’auteur. *********************************************************************+ Out of 4300 verses in book 1 of the Ovide moralisé, one third only—1600 verses, or 37 %—corresponds to the actual translation of book I of Ovid’s Metamorphoses. Therefore, the largest part of the book is either original, or comes from other sources. In this study, I came to the conclusion that 43 to 45 % of book 1 can be attributed to Ovid’s gloss, embodied in the latin commentaries to the Metamorphoses. I showed that several glosses in book I coincide with the so-called Vulgate commentary (Frank T. Coulson, 1982). To complete the translation and the interpretation beyond the gloss, the author of the Ovide moralisé includes contents taken from mythographers. In book 1, we observed significant coincidences with the Third Vatican Mythographer. Finally, the sources potentially used by the author include data taken from the New Testament and other Christian doctrine texts (12 %) and historiographic sources such as Petrus Comestor’s Historia Scholastica and the Old Testament (8 %).
Désert, Église, île sainte. Lérins et la sanctification des îles monastiques de l’Antiquité à la fin du Moyen Âge
Rosa Maria Dessì
Brepols, collection « Philosophie hellénistique et romaine », Turnhout
2018 •
Beatrice Bakhouche
Actes des Diatribai de Gargnano 2011